Ateliers

 

Qu'arrive-t-il à l'innovation dans un contexte de réforme du système de la santé?

 

Régis Blais

Régis Blais a un doctorat en psychologie de l’Université du Québec à Montréal. Il est professeur titulaire au Département d’administration de la santé et chercheur à l’IRSPUM depuis 1989. Il enseigne et encadre des étudiants aux deuxième et troisième cycles. Ses intérêts de recherche incluent la sécurité des patients, l’utilisation optimale des services de santé, les politiques pharmaceutiques et la gestion des ressources humaines. Il était le chercheur responsable au Québec de la fameuse étude sur la sécurité des soins hospitaliers dirigée par Ross Baker et Peter Norton. Il était co-chercheur principal avec Diane Doran de l’Université de Toronto de l’étude pancanadienne sur la sécurité des soins à domicile. Plus tôt dans sa carrière, il a été le chercheur principal de l’évaluation des projets pilotes de la pratique des sages-femmes, étude qui a mené à la légalisation de cette profession au Québec. Il s’intéresse actuellement à la gratuité des médicaments.

 

Réjean Hébert

Le Professeur Réjean Hébert est médecin gériatre, gérontologue et épidémiologiste.  Il a été le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke de 2004 à 2010.  Il fut le directeur fondateur du Centre de recherche sur le vieillissement de l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, du Réseau québécois de recherche sur le vieillissement et de l’Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada.  Ses travaux de recherche portent sur l’organisation des services aux personnes âgées en perte d’autonomie, les services de première ligne et l’engagement du patient.  Il a conçu et validé le Système de mesure de l’autonomie fonctionnelle (SMAF) pour mesurer les besoins des personnes âgées et handicapées.  Il a dirigé le groupe PRISMA (Programme de recherche sur l’intégration des services de maintien de l’autonomie) qui a développé et validé un modèle original de coordination des services qui améliore l’efficience du système de santé, tout en prévenant la perte d’autonomie des aînés.  De 2012 à 2014, il a été ministre de la Santé et des services sociaux et ministre responsable des Aînés au Québec. 

 

Animateur : Georges-Charles Thiebaut

Stagiaire postdoctoral à l’école nationale d’administration publique, il a obtenu son doctorat de santé publique spécialisée en gestion des services de santé à l’université de Montréal. Ses travaux sont orientés autour de plusieurs axes ; l’évaluation de la performance, l’analyse de la qualité de vie au travail et des valeurs et la construction du jugement à partir des données évaluatives.

 

Quotidien et défis des professionnels en santé publique

 

Marie-France Raynault

Marie-France Raynault amorce sa carrière à titre de médecin au CLSC Centre-Sud de Montréal, où elle exerce la médecine familiale, en parallèle à une pratique hospitalière en urgence et en obstétrique. Après des études en épidémiologie et en spécialité de médecine communautaire, elle joint le Département de médecine préventive de l’Hôpital Saint-Luc, puis l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Lausanne (Suisse) et le Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal. Elle est maintenant directrice générale du Centre de recherche Léa-Roback sur les inégalités sociales de santé.

 

Richard Massé

Directeur de santé publique à l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal depuis avril 2012, le Dr Richard Massé est médecin spécialiste en santé communautaire. Il a notamment déjà oeuvré à titre de sous-ministre adjoint et de directeur national de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux de 1998 à 2003 et, par la suite, à titre de président-directeur général à l'Institut national de santé publique du Québec.

Il a également connu une carrière académique prolifique en occupant entre autres des postes de professeur adjoint au Département d'épidémiologie et de biostatistiques de l'Université McGill ainsi que de directeur à l'École de santé publique de l'Université de Montréal. Depuis 2008, il est professeur agrégé au Département de médecine sociale et préventive de la Faculté de médecine de l'Université de Montréal.

 

Doina Malai

Doina Malai détient un diplôme de docteur en médecine de l'Université de Cluj (Roumanie) ainsi qu'une maîtrise en santé communautaire de l'Université de Montréal. De 2003 à 2009, elle a travaillé comme agente de planification, de programmation et de recherche à la Direction de santé publique de Montréal. Présentement, elle coordonne et soutient des travaux liés au développement des compétences à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) ainsi que la production de formation académique et continue en collaboration avec les universités et les partenaires du réseau de santé. De plus, elle est responsable des stages INSPQ, professeure adjointe de clinique au département de médecine sociale et préventive, et chargée de cours au département d’administration de la santé de l'École de santé publique de l’Université de Montréal.

 

Animatrice : Sylvana Côté

Sylvana Côté est professeure titulaire au département de médecine sociale et préventive à l’Université de Montréal et chercheure au Centre de recherché de l’Hôpital Ste-Justine. Elle détient un Ph.D. en psychologie de l’Université de Montréal (2001) et elle a travaillé comme chercheure post-doctorante à l’Université Carngie Mellon (Heinz School of Public policy, USA, 2001-2003).

Dans ses projets de recherche, Dr. Côté adopte une perspective intergénérationnelle et de parcours de vie pour examiner les associations entre les risques familiaux et le développement de problèmes de santé mentale et physiques de la prochaine génération. Ses travaux comparant le développement social normal et atypique a mené à plusieurs publications illustrant l’importance de la qualité de l’environnement au moment de la petite enfance pour la santé et le succès académique futures. Elle a mène également un programme de recherche sur l’impact des services de gardes sur la santé et le développement cognitif des enfants à long-terme.

 

La santé publique et les innovations technologiques

 

Pascale Lehoux

Pascale Lehoux détient un baccalauréat en Design industriel (1989), un Ph.D. en Santé publique (1996) et a effectué sa formation postdoctorale en Science & Technology Dynamics à l’Université d’Amsterdam (1997). Elle est professeur titulaire au Département d’administration de la santé de l’École de santé publique de l’Université de Montréal et détient la Chaire de recherche du Canada sur les innovations en santé (2005-2015). Elle a été membre du Conseil consultatif de l’Institut de recherche sur les services et les politiques de santé des Instituts de recherche en santé du Canada (2008-2014) et a dirigé le Regroupement Thématique Majeur des “connaissances à l’action” de l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal (IRSPUM; 2008-2014).

 

Pascale Bourret

Pascale Bourret est Maître de Conférences en Sociologie à Aix-Marseille Université, et chercheuse à l'UMR SESSTIM (Sciences économiques et sociales de la santé et traitement de l'information médicale) à Marseille. Ses travaux, à l’articulation de la sociologie des sciences et des techniques et de la sociologie de la médecine, portent sur l’introduction des technologies génétiques en biomédecine et en particulier sur les reconfigurations  des pratiques et du travail cliniques en lien avec les nouveaux outils génétiques.  Son travail de recherche actuel étudie la mise en place de la médecine personnalisée et des thérapies ciblées en oncologie et  l’émergence d’une nouvelle génération d'essais cliniques basés sur la génomique.

 

Animateur : Olivier Demers-Payette

Olivier Demers-Payette a complété un baccalauréat combiné en Science, technologie et société (majeure) et en Science politique (mineure) à l'UQÀM ainsi qu’une maîtrise en Administration des services de santé à l’Université de Montréal, soutenue par une bourse d'études supérieures des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Ces formations lui ont permis de porter un regard critique et multidisciplinaire sur les relations complexes entre la recherche scientifique, le développement technologique et la société en général. Olivier a poursuivi au doctorat en Santé publique (option Organisation des soins) où il a étudié la participation des utilisateurs dans les processus d’innovation médicale